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Πέμπτη 3 Μαΐου 2018

Il y a 50 ans, MAI 68



Mai 68 : déjà 50 ans !




Il y a 50 ans, MAI 68







- Plus de 800 000 manifestants à Paris, le 13 mai 1968 -







  • * Chronologie

    22 mars : Effervescence dans les universités françaises

    Un groupe à tendance anarchiste se crée à l’université de Nanterre autour de Daniel Cohn-Bendit.
     Il s’agit du « Mouvement du 22 mars ». Les étudiants qui le composent réagissent à l’arrestation de
     camarades lors d’une manifestation contre la guerre du Vietnam. Ils occupent la salle du conseil de
     la faculté de Lettres. L’occupation dure et les incidents se multiplient si bien que le recteur décidera
    de fermer la faculté le 2 mai.

    3 mai : Premières barricades de Mai 68

    La police, à la demande du recteur Jean Roche, fait évacuer la Sorbonne où se tient un meeting de
     protestation. Les étudiants dressent alors des barricades sur le "boul'Mich". La crise de Mai 68 com-
    mence dans les rues du Quartier latin : barricades, pavés et cocktails Molotov sont les armes des étu-
    diants contre les matraques et gaz lacrymogènes des CRS. L’évacuation se déroule sans ménagement
     et dans la violence : 600 personnes sont arrêtées. La révolte, d'abord universitaire, débouchera sur
    des grèves et une crise sociale généralisée.

    10 mai : La "nuit des barricades"

    La révolte des étudiants atteint son point culminant dans la nuit du 10 au 11 mai au cours de laquelle
    étudiants et CRS s'affrontent dans de véritables combats de rues : voitures incendiées, rues dépavées,
    vitrines brisées, centaines de blessés. Le pays est stupéfait et l'agitation étudiante, jusque-là isolée,
    rencontre alors la sympathie d'une grande partie de l'opinion publique. Le 13 mai, les syndicats
    manifesteront avec les étudiants pour protester contre les brutalités policières et, le 14 mai, une
    vague de grèves commencera.

    13 mai : Grande manifestation contre de Gaulle

    Les syndicats ouvriers (CGT, CFDT) déclenchent une grève générale et appellent à rejoindre les
    étudiants qui manifestent depuis le début du mois. Une foule de 800 000 personnes (170 000 selon
     la police) envahit les rues de Paris aux cris de "10 ans, ça suffit !", en allusion au dixième anniversai-
    re du retour au pouvoir de De Gaulle. Les manifestants dénoncent aussi la société de consommation
    et le chômage inhérent au régime capitaliste.

    27 mai : Signature des accords de Grenelle

    Les négociations entamées le 25 mai entre le gouvernement, le patronat et les syndicats, aboutissent
     aux accords signés au ministère des Affaires sociales, rue de grenelle. Ils prévoient l'augmentation
    du SMIG (salaire minimum) de 25%, des salaires de 10% et la réduction du temps de travail. Mais
    ces concessions ne satisfont pas la base ouvrière et la grève continue. C'est l'impasse, la crise sociale
     de mai 68 débouche alors sur une crise politique. Le 30 mai, De Gaulle annoncera la dissolution de
     l'Assemblée et reprendra le pays en main.

    30 mai : De Gaulle dénonce la "chienlit"

    Après s'être éclipsé une journée en s'envolant vers Baden-Baden sans même prévenir son premier
    ministre, Charles de Gaulle prononce un discours de fermeté face aux manifestations. Dénonçant la
     "chienlit" comme il l'avait déjà fait le 15 mai, il appelle à une manifestation pour soutenir le pouvoir
     en place. Il décide également de dissoudre l'Assemblée. Ses choix semblent efficaces puisque les
    contre-manifestations connaissent un grand succès et que les gaullistes sont renforcés au Parlement
    après les législatives organisées en juin. Mais de Gaulle ne bénéficiera en fait que d'un sursis d'un an.

    30 juin : Large victoire de l’UDR aux législatives

    Suite à la dissolution de l’Assemblée le 30 mai, De Gaulle a formé un nouveau parti : l’Union pour
    la Défense de la République. Bénéficiant de la lassitude des Français et de l’angoisse du désordre
     politique, l’UDR obtient une victoire sans appel avec 293 sièges sur 487. Les événements de Mai 68
     sont terminés : De Gaulle semble être le grand vainqueur, pourtant il quittera le pouvoir un an plus
    tard. Quant aux ouvriers, ils ont obtenu des résultats probants lors des accords de Grenelle. Les étu-
    diants, à l’origine du mouvement, peuvent apparaître comme les grands perdants. En réalité, leur action a fait sauter de nombreux verrous et entrer la France dans la voie de la "modernisation".

    * Affiches de Mai 1968



           





    * Photos de Mai 1968


    Occupation d'usine : BERLIET = LIBERTE
    (Vénissieux - Rhône))






    * Le dossier du journal L'Humanité "spécial 1968"

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